mercredi 27 mai 2015

Nouveau système de code postal en Corée : 6 millions d’adresses concernées




Le système des codes postaux en Corée du sud changera à partir du 1er avril 2015. Concrètement, le système actuel de codes à 6 chiffres sera remplacé par un système à 5 chiffres.

Le nouveau code à 5 chiffres sera attribué en fonction des caractéristiques géographiques (routes, rivières, voies ferrées, etc.) délimitant chaque canton et l’ancien système basé sur des unités administratives (Eup, Myeon et Dong) sera supprimé :

- Les 3 premiers chiffres du nouveau système feront référence au découpage géographique : Villes spéciales (Seoul et Sejong) ou villes métropolitaines (Pusan, Daegu, Incheon, Gwangju, Daejeon et Ulsan) / province (Gyeonggi, Gangwon, Chungcheong du Nord, Chungcheong du Sud, Jeolla du Nord, Jeolla du Sud, Gyeongsang du Nord, Gyeongsang du Sud, Jeju) / Cantons (Sin, Gun et Jachigu).

- Les 2 derniers chiffres sont des divisions postales à l’intérieur de chaque canton.

Exemple : bureau de poste de Gwanghwamun sdont l’adresse est 6, Jong-ro, Jongno-gu, Seoul, Corée



Le nombre de nouveaux codes postaux sera de 34.349 et le nombre d’adresses concernées par ce nouveau système est de plus de 6 millions (6.030.394).

A noter que contrairement au code postal actuel à 6 chiffres, le nouveau code postal n’attribue pas de nouveau code postal spécial pour les adresses de livraison masse et les boîtes postales. Ils seront rattachés à l’adresse définie par le nouveau système à 5 chiffres.

Ce changement majeur (après le changement du système d’adresse réalisé en 2013) a un impact fort sur le traitement des adresses, notamment pour le DQM (Data Quality Management). IZIASIA propose des solutions permettant de convertir les anciennes adresses et de traiter les nouvelles.
 Pour toute information : contact@iziasia.com
 

lundi 18 novembre 2013

Marketing digital en Chine : un secteur en constante évolution

La Chine est un gigantesque marché mais qui évolue très rapidement. Spécifiquement, dans le secteur de la publicité et du marketing digital. De plus, comme aux Etats-Unis ou en Europe, il existe de nombreuses possibilités de promouvoir ses activités ou son site e-commerce, mais avec beaucoup de spécificités locales.

Ainsi dans le domaine des réseaux sociaux, en 2011-2012, SINA WEIBO était LE réseau qui attirait le plus l’attention des marketeurs. Mais aujourd’hui WECHAT (lancé par le groupe TENCENT en 2011) devient plus populaire et constitue un support de promotion très puissant. Il convient donc de mettre en place des stratégies marketing adaptées à cette (r)évolution.

Cette remise à plat des stratégies est d’autant plus importante que les 2 réseaux offrent des interactions sociales complètement différentes :

- SINA WEIBO est un réseau public, où les utilisateurs partagent des informations de façon publique (schématiquement Twitter). Ses utilisateurs sont plutôt des Chinois de la classe haute. Il compte 503 millions d’utilisateurs (décembre 2012). Cependant, selon une étude menée par HUXUI, le nombre d’utilisateurs actifs a diminué de +30% entre la mi-2012 et mi-2013. En juin 2013, selon SINA WEIBO lui-même, le nombre d’utilisateurs actifs par jour était de 54 millions.

- WECHAT (appelé Weixin en chinois) est un réseau privé, où les utilisateurs partagent des informations avec des gens qu’ils connaissent (schématiquement Google Hangouts). Ses utilisateurs sont plutôt issus des classes moyennes et hautes. Il compte environ 500 millions d’utilisateurs (septembre 2013) et, selon WECHAT, 236 millions d’utilisateurs actifs par mois en juin 2013.

Dans le domaine des moteurs de recherche, l’évolution est encore plus marquée. BAIDU, le géant local incontesté, a vu ses parts de marché passées de 80% à 63% en moins d’un an ! Parallèlement, la part de marché du moteur de recherche QIHOO360 est passé de 0% à 18%. Il est donc également nécessaire de revoir sa stratégie SEM et SEO en considérant d’avantage le moteur de recherche QIHOO360.



La publicité online évolue également rapidement. Selon le rapport 2013 d’iResearch ce marché était évalué à plus de 9 milliards €, avec une progression record par rapport à 2011 de 46,8%. Pour 2013, l’institut prévoit un CA de 12 milliards, dépassant ainsi la publicité TV. Parmi les acteurs de la publicité en ligne, BAIDU a enregistré un CA de 2,7 milliards € en 2012, le plaçant comme la 1ère plateforme de pub digital avec 30% du marché. Les sites vidéo Sohu, youku et Toudu cumulent un CA de 570 millions €, montrant ainsi le dynamisme de la publicité dans ce domaine et son intérêt stratégique pour le marketing en ligne en Chine.



Enfin, parmi les évolutions permanentes du marché, il convient aussi de noter le changement régulier des règlementations administratives ; que ce soit en matière de publicité en ligne ou de vente en ligne (ex. : nouvelles taxations des entreprises à participation étrangère implantées en Chine). C’est pourquoi les entreprises souhaitant développer et/ou promouvoir leurs activités en ligne doivent impérativement tenir compte des évolutions rapides du marché chinois du digital.

Il est donc nécessaire de sélectionner des partenaires performants, maitrisant ses évolutions, et disposant d’un réseau relationnel suffisant pour s’adapter aux contraintes administratives locales. Dans le cas contraire, les investissements peuvent s’avérer peu rentables.

vendredi 11 octobre 2013

EXPORT : se développer en Asie grâce au digital


Etre visible sur l’internet est désormais essentielle pour toute entreprise qui souhaite se développer ou se renforcer sur les marchés asiatiques. Tout d’abord parce que l’internet constitue la première source d’information des entreprises locales, mais aussi parce qu’investir dans l’e-réputation permet de répondre, rapidement et intelligemment, à 3 problématiques majeures:

 1- La distance
L’internet rapproche les individus. Ainsi, tout moyen, toute action permettant de réduire l’éloignement géographique constitue un atout important pour l’entreprise exportatrice. Notamment du fait de la continuité de la communication dans le temps par rapport à une ou deux rencontres rapides chaque année à l’occasion d’un salon, d’une mission ou d’une visite.
Une présence digitale permet également d’être présent, en permanence, localement.

2- Les différences culturelles
L'information publiée doit s'adapter non seulement à la langue de l’internaute mais aussi à son référentiel et à sa culture. C’est pourquoi, il ne faut pas parler uniquement de traduction mais bien de localisation linguistique et culturelle (graphisme, ergonomie, contenu,…). Une entreprise qui communique dans la langue du pays et qui respecte les codes culturels est une entreprise qui s’intègre.

3- La concurrence internationale
Développer sa e-réputation en Asie offre un avantage concurrentiel important. Notamment, parce que les entreprises asiatiques apprécient qu’une entreprise étrangère fasse les meilleurs efforts pour s’intégrer à la culture d’affaire locale.

 Ces 3 points paraissent évidents mais seules les grandes multinationales en tirent profit. Pourtant, développer sa e-réputation sur les marchés étrangers est accessible à toute entreprise de taille moyenne car l’objectif n’est pas de VENDRE mais de SENSIBILISER.

 
Dès lors, il s’agit de réfléchir aux actions digitales les plus pertinentes pour atteindre la cible visée selon des objectifs définis :
- préparer la participation à un salon professionnel ?
- présenter une innovation technologique ?
- préparer le terrain en vue d’une implantation ou d’une acquisition future ?
- rechercher un agent, un partenaire ou un licencié ?
- …

Autant d’objectifs pour lesquels il est nécessaire de bâtir une réelle stratégie digitale, cohérente avec le marché visé. Les principales questions à se poser sont :

1- quelle stratégie de contenu ?
Le contenu doit être déterminé en fonction des objectifs visés sur les marchés-cible. Ainsi il est préférable de développer un mini-site en cohérence avec les opérations-terrain (salons, mission de prospection,…) plutôt que réaliser simplement une traduction de son site institutionnel.

Autre objectif d’une stratégie de contenu : maitriser sa communication. Décider de la façon dont le nom de l’entreprise sera écrit en japonais, en chinois ou en coréen; insérer un glossaire linguistique des termes techniques utilisés par l’entreprise ; rendre facilement accessible les dernières news de l’entreprise ; constituent des investissements modérés pour un impact important.

2- Quelles cibles ?
La détermination précise des clients potentiels permet d’éviter des dépenses inutiles. Cependant, il s’agit de sélectionner les bonnes solutions de segmentation disponibles actuellement en Asie et de savoir les adapter aux contraintes locales.

Par exemple, l’utilisation de liens sponsorisés (PPC) sur les moteurs de recherche locaux permet de toucher une cible définie tout en gardant la maîtrise de son budget. Ce type de campagne peut être mis en place à l’occasion d’un salon sans que son coût soit exorbitant par rapport à l’investissement total.

3- Quels moyens?
Rappelons que la localisation d’un site en langue étrangère, ainsi que sa promotion, peuvent faire l’objet selon conditions d’une garantie COFACE (65% des investissements sont couverts en cas d’échec).

Egalement, afficher le logo SKYPE dans la page contact, afficher les différentes langues parlées dans l’entreprise ou indiquer l’utilisation de solutions telles que MS Lync ou Webex permet d’offrir des moyens de communication rapide et efficaces à coût d’utilisation faible ou nul.

 
En définitive, tout l’enjeu de l’-e-réputation pour l’entreprise est d’être connue mais surtout d’être considérée comme un partenaire potentiel fiable. Elle permet également, pour les entreprises déjà implantées, de soutenir les efforts des agents et partenaires locaux. Enfin, elle assure à l’entreprise de maîtriser sa communication digitale.

 

Le m-commerce en Asie Pacifique [infographie]

Selon une étude réalisée par SAP auprès de 3.300 personnes en Chine, en Inde, au Japon et en Australie, l’Asie Pacifique est de loin la zone la plus active en commerce mobile.